Dès 12h - Chambre des lattes
*Muddy Listening*
Jérémy Chevalier
Workshop autour de la pratique du field recording et atelier ouvert (45min)
Jérémy Chevalier prend ses quartiers à la Maison communale durant tout le festival. Il nous présente son travail et nous propose d’y participer. On vient ici assister à la fabrication d'un microphone en terre, on se remémore les sons d’un moment particulier en les imitant avec sa voix, toutes les incongruités acoustiques sont bienvenues ; une découverte du field recording par ses chemins détournés.
Gratuit, inscriptions sur place
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Dès 12h - Vestibule
*Just not reality*
Attila Faravelli
Soundwalk autour de la pratique du field recording (45min)
Muni·x·e d’un micro, chaque participant·x·e part à l’écoute de l’environnement sonore. Loin de penser que la captation et la restitution d’un son à travers des écouteurs est une réalité objective, Attila Faravelli suggère des champs déstabilisants d’expérimentation et de perception du monde.
Gratuit, inscriptions sur place
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17h - Salle de jeu
*Le poing sur la table*
Classe de théâtre musical du Conservatoire de musique de Genève
Thierry de Mey_, Variations autour de Musique de Tables (1978)_
Cathy Berberian_, Stripsody (1966)_
John Cage, Story (Living Room Music) (1940)
Jacques Rebotier, 12 essais d’insolitude (extraits) (2001)
Création collective, Le ballet des brosses (2022) composition musicale pour brosses IKEA
Ce programme ludique, visuel et auditif, est à la croisée de la musique et du théâtre. Dans Musique de tables, Thierry de Mey met soigneusement en scène les doigts, les ongles et les paumes des mains qui jouent. Avec le très comique Stripsody de Cathy Berberian, il faut interpréter avec la voix des dessins de bande dessinée. Quant à Jacques Rebotier, il met en scène l’incapacité de deux personnages à se comprendre. Le ballet des brosses, imaginé et réalisé collectivement, clôt le programme tout en frottements.
Un événement pour toute la famille
Gratuit
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Plusieurs espaces
*Pontillisme feutré*
Mio Chareteau
Field Drum Monument pour 20 caisses claires
Une vingtaine de percussionnistes de tous âges et tous horizons répondent à une même consigne: noircir la peau de leur caisse claire progressivement avec un marqueur à la place de la baguette, tout en faisant apparaître des nuances de timbres et d'harmoniques. Un geste répétitif et techniquement exigeant, qui explore le tambour comme un corps résonnant et comme sculpture vivante. Cette polyphonie de solos met en jeu la relation acoustique et visuelle de la présence humaine à l’architecture et le rapport de la présence individuelle à la multitude. Le geste, sans raconter ni décorer, nous parle de ce qui passe et rend hommage à l’instant présent.
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Plusieurs espaces
*Living Objects*
Maria Komarova, 555 Bugs (2020)
Pierre Berthet et Rie Nakajima, Dead Plants & Living Objects (2015)
Ryoko Akama et Anne-F Jacques, Failed Experiments 06
Trois concerts sans instrument. Ou plutôt de nombreux instruments, mais pas ceux que l’on imagine. Living Objects, c’est une fourmilière : boîtes de conserves, sifflets à roulettes, amortisseurs de locomotives, couvercles de compresseur, balles de ping-pong, feuilles d’agave sèches, éponges, fils d’acier, branches, feuilles de papier ou sachets en plastique s’animent et font découvrir des mondes sonores, tout autant que visuels. Le public est amené ici à se déplacer et aller à la rencontre de ces installations délicates faites de fragiles équilibres et de réactions en chaîne.
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Quelque part dans le bâtiment
*D'un commun état*
Lotus Eddé Khouri et Jean-Luc Guionnet, Ce qui dure dans ce qui dure (2015) performance saxophone et danse
Une création musicale et chorégraphique subtile, qui mélange les sonorités granuleuses du saxophone aux mouvements lents de la danse. Côte à côte les deux artistes explorent différents points de jonction entre actions et moments d’arrêt. Un travail d’improvisation qui se déploie dans le jeu et dans toute une série de décisions qui le précède. Ainsi, arrivé·es sur place, les deux artistes décident du lieu précis de leur performance: couloir, escalier, salle, tout est envisageable et pris en compte. Lumières, bruits environnants et architecture participent ainsi de la beauté du projet.
Entrée libre