Mario Venzago direction
Alice Burla piano
Franz Schubert
Fierabras, ouverture
Clara Schumann
Concerto pour piano en la mineur, op. 7
Johannes Brahms
Symphonie n° 1 en ut mineur, op. 68
C’étaient deux êtres d’exception: la talentueuse pianiste et compositrice Clara Wieck écrit son concerto pour piano à l’adolescence, aussi pleine d’ambition que d’insouciance. À peine vingt ans plus tard, elle et son mari Robert Schumann hébergent un jeune compositeur tout aussi prometteur: Johannes Brahms. Cette rencontre sera capitale pour Brahms – aussi bien sur le plan privé que sur le plan artistique. Ses exigences s’en trouvent encore renforcées et ce n’est qu’après vingt autres années qu’il ose s’atteler à sa première symphonie. Celle-ci allie – dans la lignée du couple Schumann – les grands élans symphoniques «publics» avec la poésie «privée».
Jeunesse et talent, perfection et autocritique, public et privé: autant de thèmes significatifs pour Alice Burla, qui fut acclamée en tant qu’enfant prodige dès son plus jeune âge, et pour les musicien·ne·s de l’OSSJ. Une combinaison qui promet!