Après le festival Saveurs hongroises, goûtez avec Saveurs roumaines et tsiganes, à la richesse et à la vitalité des traditions musicales et dansées de Roumanie ! Là encore, l’émotion occupe le centre de la scène. Entre concert, rencontre pédagogique, exposition photo et bal dînatoire, cet événement, en célébrant un art festif et chaleureux, met en lumière l'héritage contemporain des ensembles musicaux traditionnels roumains (taraf) et des musiciens de rue ou de fête villageoise roumains, tsiganes et non tsiganes. Il rend également un vibrant hommage à la grande ethnomusicologue roumaine Speranţa Rădulescu, qui a contribué durant sa carrière passionnée à leur rayonnement. Une invitation au voyage, au cœur de la Roumanie, où chaque note et chaque pas de danse raconte une histoire.
Speranța Rădulescu (1949-2022) : une vie dédiée à la musique traditionnelle roumaine.
Née en 1949 à Buzău, dans l'est de la Roumanie (région historique de Valachie), Speranța Rădulescu s’est imposée comme l’une des figures majeures de l’ethnomusicologie roumaine. Très tôt passionnée par la musique, elle entame ses études musicales à Târgoviște avant de rejoindre Bucarest, la capitale roumaine, pour approfondir la composition musicale au conservatoire, aujourd’hui Université nationale de musique de Bucarest.
De 1973 à 1990, elle se consacre à la recherche ethnomusicologique à l’Institut d’ethnographie et de folklore de Bucarest. Après 1990, son parcours se poursuit au musée du Paysan roumain, où elle occupe le poste de directrice du département d’ethnomusicologie. Elle intensifie ses enquêtes de terrain, explorant presque toutes les régions de Roumanie pour recueillir un patrimoine musical souvent méconnu.
Auteure de sept ouvrages de référence et de dizaines d’articles publiés dans des volumes collectifs en Roumanie et à l’international, Speranța Rădulescu a présenté ses travaux lors de conférences en Europe, aux États-Unis, en Chine et au Sénégal. Son influence s’étend bien au-delà des cercles académiques.
Elle a également joué un rôle crucial dans la valorisation des musiques traditionnelles roumaines à travers l’édition de nombreux enregistrements. Parmi ses réalisations phares figurent une collection de six albums consacrés aux taraf roumains (collection Document), la collection Ethnophonie (30 CD), ainsi que 17 autres CD publiés en France, en Suisse, aux États-Unis et en Allemagne.
Entre 1988 et 2019, elle organise dans de nombreux pays occidentaux des dizaines de concerts de musique traditionnelle. Infatigable découvreuse de talents, elle repère, enregistre et assure la promotion des formations les plus authentiques de Roumanie. C’est à elle que l’on doit notamment la découverte et la reconnaissance internationale du célèbre groupe Taraf de Haïdouks et de la Fanfare Ciocârlia, devenus emblématiques du renouveau des musiques traditionnelles d’Europe de l’Est.
Speranța Rădulescu s’est éteinte le 22 janvier 2022, laissant derrière elle un héritage inestimable. Son travail continue d’inspirer chercheurs, musiciens et amateurs de musiques du monde, témoignant de la richesse et de la vitalité des traditions musicales roumaines.
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20h : Les « nouveaux Haïdouks »
Durée du concert : 70 minutes
Musiques de la plaine du Danube avec le Taraf de Teleorman
La plaine du Danube, au sud de la Roumanie, est le berceau d’un riche répertoire de musiques et de danses traditionnelles. Dans les années 1990, ce dernier a acquis une renommée mondiale grâce au Taraf de Haïdouks, un groupe fondé sous l’impulsion de Speranţa Rădulescu (Bucarest) et Laurent Aubert, créateur des ADEM à Genève. Une nouvelle vague émerge pour raviver cette tradition, portée par le désormais célèbre Taraf de Teleorman, un groupe d’artistes roms qui incarne cet héritage avec une vitalité et une inventivité remarquables. Dans la lignée de leurs prédécesseurs, ils interprètent des chansons d’amour enflammées, véritables emblèmes du Teleorman, leur région d’origine située au sud-ouest de Bucarest. Leurs programmes, parsemés de ballades anciennes, s'enrichissent également de suites de danses, exécutées avec une fougue communicative. En ce sens, ils s’affirment aussi comme les dignes héritiers des merveilleux lăutari (« trouvères » en roumain) d'autrefois, ces musiciens traditionnels roumains, souvent issus de la communauté rom, qui continuent encore aujourd’hui à façonner l’imaginaire de la Roumanie.
Avec :
Marian Sandu : voix, cobză (luth roumain)
Florin Marin : vioară (violon)
Sandu Buduruș : acordeon (accordéon)
Laurențiu Burcea : țambal mic (petit ciymbalum)
Marian Burcea : bas (contrebasse)
Tarifs du concert
- Plein tarif : CHF 30.-
- Tarif réduit* : CHF 28.-
- AVS/AI : CHF 25.-
- Membres ADEM : CHF 20.-
- Etudiants, apprentis, chômeurs : CHF 15.-
- Enfants : CHF 10.-
- 20 ans/20 francs : CHF 8.-
* AMR, SAMEG, ONU, Barbier-Mueller, professionnels, carte côté Courrier, Agenda Club, Pass Circulez
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Veillée en musique et en histoires
Gratuit / Lieu : MEG (Salon de musique, 2ème étage), Adresse : 65 boulevard Carl-Vogt, 1205 Genève
Places limitées. Si vous souhaitez vous assurer de pouvoir assister à l'événement, veuillez prévenir de votre venue par email ([email protected])
Les rencontres instrumentales sont le fruit d'une collaboration entre le MEG et les Ateliers d'ethnomusicologie (ADEM). Lors de ce moment musical en petit comité, des musiciens partagent leurs connaissances et leur art : un échange vivant et passionnant pour toutes les personnes curieuses de découvrir l’univers des instruments présentés.
Beatrice et Florin Iordan, membres fondateurs de Trei Parale – groupe emblématique du renouveau musical roumain – sont également muséographes au Musée du Paysan roumain de Bucarest, institution incontournable de la capitale. Ils nous proposent de découvrir une collection d’instruments traditionnels autrefois répandus dans les campagnes roumaines et aujourd’hui redécouverts dans les milieux urbains. Leur présentation met en lumière des instruments populaires à vent – telles que diverses flûtes et cornemuses – ainsi qu’à cordes, notamment la cobză, luth roumain à la riche expressivité.
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Au cœur de la Roumanie - avec Ioan Pop et le Groupe Iza
Venez partager un moment de musique et de danse en compagnie de Ioan Pop et le Groupe Iza, figures incontournables de la scène traditionnelle roumaine. Une occasion unique de vivre un moment de partage autour d’un bal dînatoire aux accents toniques ! Une ouverture vers les danses hongroises de Transylvanie sera également faite, en écho au festival Saveurs hongroises de mars. Toutes et tous pourront donc se retrouver.
Ioan Pop nous invite à une soirée où le Groupe Iza, incarne toute la vitalité et la convivialité de la fête roumaine. Avec leurs instruments à cordes frottées ou pincées, leurs percussions, leurs danses, leurs improvisations virtuoses et leur énergie débordante, ces artistes nous entraîneront au cœur de la culture roumaine des régions enchanteresses du Maramureș, de Bucovine et de Transylvanie.
Avec :
Ioan Pop : voix, ceteră (violon), braci (alto), zongoră (guitare), tilincă (flûte harmonique), danse
Ioachim Făt : ceteră
Grigore Chira : bas (contrebasse), zongoră, dobă (tambour avec cymbale)
Anuţa Pop : voix et danse
Voichiţa Tepei : voix et danse
Tarifs du bal :
- Plein tarif : 25.-
- Tarif réduit* : 20.-
- Membres ADEM et Pour le bal : 18.-
*AMR, SAMEG, ONU, Barbier-Mueller, professionnels, Pass Circulez, AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs, enfants.
Mais encore...
Lieux : Rue de Montbrillant 10, 1201 Genève
50 places disponibles
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TARIFS (par session) :
- Plein tarif : 20.-
- Tarif réduit* : 15.-
- Membres ADEM et Pour le bal : 12.-
*AMR, SAMEG, ONU, Barbier-Mueller, professionnels, Pass Circulez, AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs, enfants.
Les 2 sessions : 30.-
Reconnu.es pour leur approche à la fois personnelle et fidèle aux traditions, les musiciens et les danseuses du Groupe Iza transmettent l’énergie des fêtes traditionnelles roumaines. Cet atelier se consacre au nord-ouest de la Roumanie, plus précisément au Maramureș : une région où la danse tient une place essentielle au sein des relations sociales, aujourd’hui encore. Les participant.es auront l’occasion de découvrir et de pratiquer plusieurs formes chorégraphiques emblématiques, qu’elles soient collectives ou en couple, impliquant le corps dans des rythmes, des tempos et des mouvements variés. Parmi celles-ci : la jucat (en ligne ou en cercle), l’învârtita (danse de couple avec rotations), la bătuta (danse rythmique avec frappes de pieds). Le stage proposera également quelques danses hongroises de Transylvanie.
