Anita Rachvelishvili, mezzo-soprano
Vincenzo Scalera, piano
« La meilleure mezzo-soprano verdienne de la planète. Sans. Aucun. Doute. » Si c’est Riccardo Muti qui le dit, pourquoi discuter?
Née dans une Géorgie déchirée, Anita Rachvelishvili se raccroche à la musique. À l’âge de seize ans, son père lui propose de s’essayer au chant lyrique. Après le conservatoire, elle débute à l’opéra de Tbilissi. Invitée en 2007 à rejoindre l’Académie de La Scala, elle y est choisie pour incarner Carmen aux côtés de Jonas Kaufmann. Sa carrière internationale est alors lancée, une carrière fulgurante tant sa personnalité artistique emporte l’adhésion de tous.
Comme nous l’assure Maestro Muti, c’est l’une des plus grandes voix d’aujourd’hui qui vient sur la scène de récital du Grand Théâtre.
Depuis quelques années, la mezzo-soprano fascine en effet le monde lyrique par la musicalité et la puissance d’une voix à la fois ample et sensuelle. À son timbre cuivré, Anita Rachvelishvili ajoute une présence dramatique unique. Ses yeux sombres et brûlants et ses boucles noires en cascade sont frappants, mais ce qui est inhabituel, c’est la juxtaposition d’une surface ardente et d’une vision intérieure qui semble puiser son énergie dans un espace secret.
Au moment de la mise sous presse, les détails du programme de la soirée en compagnie d’Anita Rachvelishvili ne sont pas précisés mais on peut s’attendre à ce que la Géorgienne nous fasse en-tendre ses compositeurs de prédilection : Tchaïkovski, Rachmaninov, Duparc, Tosti et son compatriote, Otar Taktakishvili.