Alexia rompt cinq ans de silence en débarquant à l’improviste chez sa demi-sœur, Catherine. Pris de vertige, les deux femmes se demandent comment ne pas « faire d’histoires ».
« J’ai été très touchée par la fable de cette histoire mettant en scène deux femmes tentant de noyer un passé trop lourd à porter mais également deux hommes issus de deux classes sociales. » (Erika von Rosen)
La pièce fonctionne sur des mécanismes marivaudiens où le masque sert à tromper et le jeu regardant–regardé permet de dévoiler qui est l’autre.
Sur scène, Erika von Rosen réunit deux univers : le théâtre et la danse. Les acteurs/trices donnent à voir, par un travail précis du corps, les symptômes des identités que les personnages cherchent à cacher et les mécanismes qui mènent au dénouement.
Le jeu est accompagné d’un univers sonore créé pour l’occasion par le bassiste Igor Gase et l’acteur Raphaël Archinard. Le duo joue sur scène, en direct, chaque soir, la bande-son de la pièce.
Cette pièce est le premier volet d’une trilogie qu’Erika von Rosen, qui a été l’élève d’Alain Knapp, entend consacrer au thème de l’identité.