Reconnu par ses contemporains comme « Father of music » et protégé par la Reine Elizabeth, William Byrd publie un grand nombre de musiques. Ce privilège lui est accordé malgré ses origines catholiques à l'heure où seule la foi anglicane est permise. Il compose néanmoins des recueils consacrés à l'activité du culte officiel, mais c'est en secret qu'il met en oeuvre toute sa piété catholique pour la constitution d'un répertoire liturgique en latin. Cette musique proscrite incarne à la fois un caractère spirituel et militant dans une Angleterre déchirée.
Byrd fut parallèlement un compositeur qui a révélé l'école anglaise des Virginalistes et a produit également nombre d'oeuvres pour consort de violes, flûtes et « broken consorts ».
L'hommage célébré pour le 400ème anniversaire de sa mort propose d'établir un portrait complet de ce compositeur aux multiples facettes en réunissant quelques-unes de ses plus belles pages tout en rétablissant sa véritable identité religieuse.
Le concert donne à attendre une sélection d'oeuvres sacrées et profanes pour voix et consort Renaissance, telles que « O Magnum Mysterium », « Respice Domine », «Ne irascaris Domine », « Susanna fair », « Have mercy upon me », « Lady Montegle's Paven », « The Queen's Alman » & « Fantaisie à 6».
Direction, Robert Hollingworth