L’avènement de la démocratie en Espagne et la construction de la Communauté autonome andalouse ont marqué un changement de paradigme dans la gestion institutionnelle du flamenco au lendemain du franquisme. D’«art populaire andalou» à «patrimoine culturel immatériel de l’humanité», la construction et l’évolution de ces différentes catégories institutionnelles depuis les années 80 ont montré que les frontières du flamenco pouvaient être modifiées au gré des intérêts et des conjonctures politiques régionales et nationales.