Un homme est assis seul sur un banc, une valise à la main. Il attend, l’air triste. Soudain, le décor s’anime. Le public entre dans ses pensées. Souvenir après souvenir, danse après danse, image après image, la bouleversante histoire de Claire et d’Anthony se dessine. Les réminiscences surgissent et éclairent le passé des deux protagonistes tantôt via l’écran, tantôt via des chorégraphies où leurs corps se retrouvent. Elle n’est plus là, mais le temps n’a pas effacé la magie de leur rencontre ni les fêlures et les crises, blessures du passé qu’ils portent.
Avec poésie, délicatesse et sincérité, Sur un fil évoque les traumatismes d’une enfance brisée pour l’un et pour l’autre, les affres de l’hypersensibilité. À deux, ils ont réussi à faire disparaître leurs parts d’ombre, à trouver l’équilibre et à vivre leurs rêves. Lorsque le rideau se ferme, l’émotion reste, comme la mémoire des moments merveilleux mettant en lumière l’infini pouvoir de résilience de l’humain. Un spectacle émouvant et précieux, à ne pas rater.
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