Commandée par la firme pharmaceutique Zyma à l’occasion de son 75e anniversaire, Et la vie l’emporta est un triptyque méditatif sur la souffrance et la maladie. Il s’ouvre sur une Imploration, dont le texte est tiré d’un poème en vers libres de Maurice Zundel : La Complainte du Malade. La partie centrale est construite autour d’une traduction du célèbre choral de Luther Christ lag in Todes Banden : « Ce fut un merveilleux combat quand Vie et Mort luttèrent. Par la vie l’Esprit l’emporta : la Mort rentra sous terre. » La troisième partie, Offrande, se conclut sur une prière lumineuse : « Que pour vous, aujourd’hui, demain et à jamais, le jour se lève et les ombres s’effacent… »
En ouverture de programme, le Gloria de Vivaldi, porté par sa joie éclatante, offrira un contrepoint saisissant à l’intensité dramatique de l’œuvre de Martin. Entre les deux, The Unanswered Question de Charles Ives proposera un moment suspendu, une méditation sur le sens de la vie.
