Précédé d’En vertu de… Diptyque opératique sur deux lieux
Eugene Birman
Livret de Stéphane Ghislain Roussel
D’après la Convention européenne des droits de l’homme
Première suisse
(Der Kaiser von Atlantis oder die Tod-Verweigerung, 1943)
Viktor Ullmann
Livret de Viktor Ullmann et Peter Kien
Première le 16 décembre 1975 au Bellevue-Theater d’Amsterdam Première à Genève
Le spectacle débute à l’ONU, puis un trajet/entracte pour continuer à la Comédie de Genève
Conseillé à partir de 12 ans
Direction musicale Marc Hajjar
Concept et mise en scène Stéphane Ghislain Roussel
Lumières Jean-Pierre Michel
Scénographie et costumes Peggy Wurth
Dramaturgie Sandra Pocceschi
Soliste En vertu de… puis l’Empereur Overall Michel de Souza
La Mort Julien Ségol
Arlequin Benjamin Alunni
Un Soldat Pierre Arpin
Bubikopf Sheva Tehoval
Le Tambour Raphaële Green
Le Haut-Parleur Jean-Christophe Fillol
Ensemble Contrechamps
Musiciens En vertu de… Emma Landarrabilco, Andreas Mader, Max Mausen
Production Les Théâtres de la Ville de Luxembourg
Coproduction Grand Théâtre de Genève, Queen Elisabeth Music Chapel, Opera Ballet Vlaanderen
Avec le soutien de LOD music theatre et de enoa, programme de Europe Creative
Avec L’Empereur d’Atlantis précédé d’En vertu de…, le metteur en scène belgo-luxembourgeois Stéphane Ghislain Roussel propose un diptyque opératique engagé, véritable voyage à travers le temps et l’espace. Deux pièces d’une actualité saisissante, dans deux lieux de la Genève internationale et culturelle pour une soirée placée sous le signe de la réflexion historique et politique.
En guise de première partie, la salle des Assemblées dans le Palais de Nations de l’ONU fera résonner En vertu de… du jeune compositeur Eugen Birman, écrin idéal pour cette pièce pour baryton, ensemble instrumental et électronique live qui interroge le sens de la Convention européenne des droits humains au regard de la montée des extrémismes dans le monde.
Puis direction la Comédie de Genève pour le deuxième volet, l’opéra de chambre L’Empereur d’Atlantis de Viktor Ullmann, composé en 1943 au camp de concentration de Theresienstadt. L’Empereur Overall, qui déclare la guerre de tous contre tous et provoque ainsi une grève de la Mort, est interprété par Michel de Souza –le soliste qui tient également le discours dans la première partie – comme s’il s’agissait d’un même personnage déplacé dans le temps. Le diptyque prend alors tout son sens : n’y a-t-il que quelques pas entre les troubles de la démocratie et la dérive autoritaire ?