À l’heure des médias sociaux, outil de politisation et de diffusion, voire d’expansion des luttes, le potentiel d’action dont aurait pu accoucher cet outil est aujourd’hui condamné par des logiques individualistes. L'indignation devient une fin en soi plutôt qu’un moyen d'action concrète. Que se passe-t-il quand activisme rime avec égocentrisme ? Quel rôle jouent les différents mécanismes à l'œuvre dans le monde virtuel permettant ce glissement ?