Minuscule, fragile, mais pleine d’entrain, une petite chenille part à la découverte du monde, se balançant de branche en branche et se laissant emporter par le vent. Au fil des saisons, la petite voyageuse se gorge de saveurs et de sensations : elle traverse le foisonnement du printemps, la chaleur orageuse de l’été, les couleurs flamboyantes de l’automne et le profond sommeil de l’hiver. Mais qu’adviendra-t-il après l’hiver ?
A l’image de la chrysalide, le papier est ici l’espace de toutes les transformations. Accueillant images rétro-projetées, marionnettes d’ombre et dessin en direct, il s’illumine, se teinte, se froisse et se déchire. En toile de fond, les quatre saisons de Vivaldi entament un délicieux dialogue avec les harmonies composées par Julien Israelian, suggérant ainsi une continuité, une empreinte laissée, au-delà du souvenir. Sept ans après sa création (TMG 2017), cette ode douce et poétique au cycle de la vie et à la découverte de l’inconnu continue à fasciner.
Par le Théâtre l'Articule