Allen Ginsberg s’empare des mots comme une arme poétique, contourne le pouvoir du langage conventionnel pour en raconter sa solitude, son exclusion, sa folie et son cri d’humanité. La force du poème HOWL réside dans le rythme, la virtuosité de la langue et les images qu’il produit : c’est un poème viscérale écrit durant une après-midi sous les effets des drogues. Le cri de Ginsberg lui coûte la prison et la censure en 1956.