Des tissus sont colorés à l’aide de teintures extraites de plantes, des membranes sont obtenues à partir de kombucha, algues et cendres. A partir d’éléments de l’espace urbain, Viola Poli crée des sculptures en céramique qu’elle fait cohabiter avec des végétaux récoltés et transformés, dans une osmose organique étrange où ces divers éléments semblent dotés d’une vie propre, proliférant de manière autonome, colonisant les espaces d’exposition. Cette fluidité fait écho aux grands textiles de Valentin Merle imprimés avec des motifs réduits à l’essentiel, répétés à l’infini par un geste minimal, ou encore à l’assemblage de branches et au reflet de l’eau sur les murs.