Tugan Sokhiev direction
Sergey Khachatryan violon
Lili Boulanger
D’un matin de printemps, pour orchestre
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, op. 35
Entracte
Sergueï Prokofiev
Symphonie n° 5 en si bémol majeur, op. 100
Fauchée par une maladie impitoyable à l’âge de 24 ans, Lili Boulanger reste une des plus belles promesses de la musique française. D’un matin de printemps a connu une triple genèse pour divers instruments avant la version pour orchestre présentée ici. C’est une danse vive, assez debussyste dans ses harmonies mais faisant preuve aussi d’une étonnante audace. C’est à Clarens, où il fut composé, que le Concerto pour violon en ré majeur de Tchaïkovski fut joué pour la toute première fois, en 1878, lors d’un concert privé dans une version pour violon et piano avec le compositeur au clavier et son ami Iossif Kotek au violon. Créé officiellement à Vienne trois ans plus tard, il devait rapidement devenir un des piliers du répertoire des violonistes. Écrite selon son auteur «pour glorifier l’âme humaine», la Symphonie n° 5, op. 100, est une des œuvres les plus populaires de Sergueï Prokofiev. Il y règne de bout en bout un grand souffle de jeunesse et d’exaltation romantique.
Durée totale approximative de 1h50 (comprenant un entracte de 20 min)