Désordres amoureux; comédie familiale; jeux de perruques; mauvaise foi et vraies raisons; soubresauts nationaux; table qui tourne et chaises absentes; stigmates émotionnels et travaux manuels; absence de cynisme, naïveté et crudité des sentiments: une petite histoire alternative française du 21ième siècle en une heure et demi.
1998. Une ferme dans le Nord-Ouest de la France, près de Laval nommée « Le Manoir»
Ici, vivent Alexandre, Caroline, Julien et, bientôt, leur fille Janis.
Peu importe le géniteur, le trio amoureux sont le père, le fils et le Saint-Esprit d’un petit bout de France laïque, libertine et libertaire.
Paul a 29 ans. Il rénove de vieilles maisons dans le sud de la France.
Il participait aux nombreuses fêtes dionysiaques qu’Alexandre et Caroline organisaient de 1990 à 1993, et revient dans la région de sa jeunesse pour des séjours de plus en plus longs au « Manoir ».
La pièce se déroule donc depuis cette date jusqu’à aujourd’hui.
26 années pendant lesquelles Alexandre, Caroline, Julien et Paul, de presque trentenaires à quinquagénaires avancé.es, forment des stratégies personnelles et singulières pour ne jamais atteindre la sagesse, la maturité, le contentement (et comme dit l’émission de France Culture, il n’est pas si facile de réussir à échouer).
PARMI LES CINQ MOTS ET EXPRESSIONS ROMANDES CÉLÈBRES ET TYPIQUES COMME « NATEL », « OU BIEN », « PÉCLOTER », « ADIEU », IL Y A « SHADOCK », QUI SERT À DÉSIGNER LES FRANÇAISES ET LES FRANÇAIS