5/6 – Nina Negri & Dylan Poletti (théâtre)
PUPPY-PLAY
« L’oppresseur n’entend pas ce que dit son opprimé comme un langage mais comme un bruit. »
Christiane Rochefort, Définition de l’opprimé, préface de Scum Manifesto de Valérie Solanas (ed.1971)
Jusqu’où peut-on diriger et se laisser diriger ? Y a-t-il des limites ? Peut-on les dépasser ?
PUPPY-PLAY joue et déjoue les mécanismes de pouvoir propres à la relation metteur·e en scène/comédien·ne.
Dylan Poletti et Nina Negri interrogent ces rapports à l’ère de #MeToo et du déferlement de témoignages d’abus dans le spectacle vivant. Une performance d’agility qui résonne avec d’autres systèmes de domination/soumission… et parie sur la force de rébellion du vivant.
6/6 – Mathilde Morel & Kenza Zourdani (théâtre)
Hapax ou La Comparution Immédiate
Appelée à comparaître sans savoir exactement ce qu’on lui reproche, confondue avec une autre, la poétesse Kenzaka décide de prendre à sa charge cette accusation aussi sourde que massive.
Quel remords intime se cache derrière sa défense acharnée ? Dans Hapax ou La Comparution
immédiate, l'écriture poétique de Kenza Zourdani et celle de Mathilde Morel se sont nourries de deux impuissances radicales : celle des personnes concernées face aux évidences d'un génocide diffusé en direct, et celle d’un théâtre qui cherche la force de sa propre musique.