Les enjeux climatiques sont connus depuis longtemps, nous n’aurons pas de 2e chance si nous n’agissons pas.

Au cours des années 1970, les États-Unis considéraient même les enjeux climatiques comme un des plus importants risques de déstabilisation planétaire. Le président Carter avait fait alors installer des capteurs solaires sur la Maison Blanche.

Le gouvernement commençait à faire pression sur les compagnies pétrolières et certaines montraient un fort intérêt pour les énergies renouvelables. Mais il n’a pas été réélu et l’élan est retombé.

Aujourd’hui, il semble y avoir consensus sur l’urgence climatique et la neutralité carbone en 2050. Toutefois la dynamique climatique en cours ne nous laissera aucunement le temps d’attendre encore 28 ans. Alors que faire? Les taxes visant à internaliser les externalités négatives se heurtent au refus populaire (voir en Suisse refus de la loi sur le CO2, en France mouvement des gilets jaunes). Attendre que suffisamment de personnes se mobilisent sur une base volontaire ne suffira pas.

Il est temps de lever le tabou sur les interdictions et les obligations... Nos modes de production et de consommation doivent changer, nous avons le choix de le faire de manière concertée, équitable, réfléchie ou alors de subir des dérèglements toujours plus imprévisibles et impactants.

Tout le programme : [https://www.facebook.com/AcademieDuClimatSuisseRomande/events/](https://www.facebook.com/AcademieDuClimatSuisseRomande/events/)