En 1995 naissait le groupe Frères Misère à l’initiative de frère No (Mano Solo) et de frère Po (Napo Romero) avec les musiciens du groupe Chihuahua dont No et Po avaient été membre dans les années 80.

Partis du constat que politiquement rien ne va en s’améliorant, ils décidèrent de cracher leur misère et leur rejet du système au travers d’un répertoire punk rock tendance fin seventies. Pendant les grèves de 95 contre la réforme des retraites ils traversent Paris à pied (car plus de transports) et se retrouvent avec Frère Tu (Matuszenski), frère Eon (Léon Teoquer) et frère Vik (Slavik Beriaguine) pour créer et enregistrer avec frère Rent (Laurent Jaïs) l’ingé son une douzaine de titres démo au studio misère records à Montreuil.

Ils démarchent la compagnie de disques Warner qui produit l’album s’intitulant Frères Misère!
Le projet se veut éphémère, un album et une dizaine de concerts en 96 avant que chacun retourne à ses activités.
C’est un succès, les concerts sont complets, le dernier a lieu au Bataclan, l’album disque d’or !
Et donc fin de l’épopée… première valse.

Désormais Frère No n’est malheureusement plus, il nous reste ses chansons (à la con) et la mémoire de ses engagements.
Encore sur le constat qu’il y a toujours plus profond que le fond politiquement avec des gouvernements qui se succèdent de plus en plus ultra libéraux, une inexorable montée de l’extrême droite, un lobbyisme réac sur tous les médias frère Po contacte ses amis Tu et Eon pour remettre le couvert et donc remonter le groupe, ce sera Frère 2 Misère.

Après quelques consultations il devient évident qu’il faut créer un collectif d’auteurs, chanteuses, chanteurs…
Deux frères, Lo (Laurent Kebous des Hurlements de Léo) et Do (Fredo des Ogres de Barback) et une sœur (Mélanie Melissmell) répondent à l’appel et s’attellent à l’écriture et au chant d’une quinzaine de nouvelles chansons toujours dans la même veine punk rock, et sœur Dia (Lydia) rejoint le groupe à la basse.

L’éclosion aura lieu en 2025 soit trente ans après la première aventure avec de belles surprises! Et le doigt en l’air, ça va de soi !