Lorsque Pretty Yende chanta le rôle de Pamina dans Die Zauberflöte à Genève en 2015, la soprano sud-africaine enchanta le public du Grand Théâtre avec l’aisance fraîche et agile de son registre élevé ainsi que par la composition délicieuse d’ingénuité et de mystère de son personnage.
À Zurich en 2018, en Elvira des Puritani, le Tages-Anzeiger ne tarit pas d’éloges quant à « sa voix, son charisme, son endurance physique et son intelligence créative ». Après le succès retentissant de son récital en live-stream en 2021, nous espérons que cette fois sera la bonne et que la jeune belcantiste pourra être vue en présentiel par son public toujours plus enthousiaste et nombreux.
Au programme, du bel canto mais pas seulement !
Pretty Yende nous prépare même quelques surprises, susceptibles de faire battre les semelles ou claquer les doigts. Malgré la richesse du talent musical et la noblesse des traditions vocales en Afrique subsaharienne, il n’y a que très peu d’artistes de cette partie du monde qui arrivent à faire carrière en musique classique. Pretty Yende est l’une des brillantes exceptions à cette exclusion économique et culturelle de ce qui devrait être l’héritage musical de l’humanité tout entière. Du Mpumalanga à Milan, quel beau voyage que celui de Pretty Yende !
Pretty Yende : soprano
Michele d’Elia : piano