On les appelle « les suspensives » : cinq acrobates progressent à sept mètres du sol, le long d’une spirale aussi légère que monumentale, imaginée par Chloé Moglia. Et le temps est alors suspendu à son tour, comme elles, avec elles. La Spire nous hypnotise et nous aspire. Jouant du bleu du ciel et des nuances de vert du parc La Grange, ce spectacle qui danse avec le vide et le plein, la gravité et l’apesanteur, s’offre comme une rêverie en plein air, à la tombée de la nuit.
La Spire nous emporte et nous enchante.
Vertigineuses, les cinq circassiennes à la musculature prodigieuse évoluent comme des plumes dans les airs, se confrontent au vide, un vide empli des vibrations d’un saxophone joué en live.
La Spire étonne par sa force, convainc par sa maîtrise et sa beauté.