Programme du dimanche 21 avril

L’Olochron, écoute d’une éco-fiction
De Rachel Maisonneuve, artiste pluridis- ciplinaire, Cyril Macq, historien de l’art et Nicolas Noverraz, plasticien
De 11h à 11h30, jetée des Bains des Pâquis.
Rendez-vous à la rotonde, devant l’entrée, à 11h

Une éco-fiction (26’) qui nous propulse dans un futur proche et nous invite à réfléchir à la problématique de l’eau dans le contexte actuel de crise. Leslie Mavecq artiste spécialisée dans l’intelligence aquatique s’est emparée d’une découverte scientifique innovante, la phycomorphie, pour créer une œuvre monumentale à la surface du lac.

Production : Stim Matter; Coproduction : BIG Biennale; Réalisé avec le soutien de la Loterie Romande et du Fonds SIG Mécénat

Créer une culture populaire des bassins-versants
Table-ronde avec Bruno Marmiroli, directeur de Mission Val de Loire – Unesco, Céline Bartolomucci, membre du comité WWF Genève, Frédéric Pitaval, id-eau, APR/ Rhône en commun, animée par Caroline Lejeune, politiste, Fondation Zoein
De 14h à 15h30, Au Commun

Historiquement, les communautés humaines se sont essentiellement installées au bord de cours d’eau et ont développé des savoirs et savoir-faire spécifiques à ces milieux. La modernisation des sociétés a cependant conduit à minimiser l’enjeu d’une culture populaire de bassin-versant. La réactivation de ces savoirs et savoir-faire contribue pourtant à répondre, de manière située, aux défis écologiques. La parole sera donnée à trois expériences participatives

Pour une approche pluriverselle des rivières
Présentation du projet de recherche-action sur la rivière Cauca (Colombie) pour une approche pluriverselle, par Federico Luisetti, philosophe et professeur à l’Université de Saint-Gall
De 16h à 17h, Au Commun

Qu’est-ce qu’une rivière ? Cette question est posée par des communautés, des activistes et des chercheurs de la région de la rivière de Cauca, la deuxième rivière la plus importante de Colombie. Cette région andine tropicale, fertile et biodiverse, est ravagée par d’énormes monocultures de canne à sucre. Sa population variée est en conflit à cause de l’accaparement des terres, de l’exploitation minière et du trafic de drogue. Au lieu de succomber à cette logique, les activistes conçoivent des relations pluriverselles avec la rivière qui reconfigurent leur vie dans de la vallée et leur perception de la nature.

Rhône / Territoires mouvants
Présentation de la recherche-création de Marie Velardi & Jérôme Leuba, artistes. Pour ce projet les deux artistes se sont réunis pour former un duo.
De 17h à 18h au Commun

Une investigation sensible du Rhône et des rela- tions que nous entretenons avec lui. Pour ce projet, les artistes ont cheminé avec des habitant.es et des scientifiques qui leur ont partagé leur expérience du fleuve. Ces échanges sur le terrain, au fil du Rhône, révèlent des voix et perceptions multiples, que les artistes ont traduites avec la fluidité dans leur langage propre, en réalisant des essais vidéo, des prises sonores, des installations, et trois lightboxes.

Et si les fleuves et leurs sources étaient les ancêtres de la vie ? Ecosensibilités d'ailleurs et d’ici
Echange entre Barbara Glowczewski, directrice de recherche émérite du CNRS, Labo-ratoire d’Anthropologie sociale du Collège de France, et Gilles Mulhauser, Directeur de l’Office cantonal de l’eau, Genève
De 18h30 à 20h, au Commun

Divers peuples de la planète disent que les fleuves et d’autres formes du paysage sont la trace vivante du passage d’ancêtres préhumains. Les humains doivent chanter, peindre et danser pour réveiller les esprits de la terre qui veillent sur l’équilibre de la vie. Les leçons des Aborigènes d’Australie résonnent avec d’autres exemples de ce que l’anthropologue appelle des écosensibilités, des attachements sensibles et spirituels avec des lieux, des sources, des rochers, des animaux, des plantes ou des étoiles. Une cosmosensibilité à retrouver avec lacs et rivières d’Europe.