Désireuse de partager l'émotion qu'elle ressent devant la beauté de la nature, l'artiste Silvie Stender invite le public à son exposition de peintures et de collages à la Galerie La Ruine.
Historienne de l'Art de profession, elle a fréquenté de 1981 à 83 l'Ecole supérieure d'art visuelle (ESUV) à Genève au cours de ses études universitaires qui se sont terminées avec un master en lettres en 1986. Les études à l'ESAV l'encourageront à s'investir d'une façon plus professionnelle dans la peinture.
Au début, ses recherches se limitaient à exprimer les différences, contrastes, valeurs, nuances et attirances entre les couleurs, les rythmes des formes, en choisissant la nature comme modèle. Rien n'est plus parfaite, plus magnifique, plus varié et plus sublime que la nature. Pour Silvie la nature est l'expression parfaite de la beauté, grande source d'inspiration et d'enthousiasme.
Sa première série se base essentiellement sur les plantes « apprivoisées » d'un jardin botanique, les rythmes entre les formes des plantes, arbres et les vitres. En outre, elle a exprimé les rythmes dans des paysages, des lignes et des formes. (acrylique)
Ensuite, elle a aussi expérimenté d'autres techniques, comme les craies Neocolor, Pastel, des crayons de couleurs, la peinture sur verre et à l'huile, mais elle est toujours revenue aussi à l'acrylique. Elle a fait des dessins, des collages avec différents matériaux comme des coquillages et pierres demi-précieuses.
Elle travaille toujours sans faire de croquis, mais directement en appliquant les couleurs. Elle s'inspire des photos, soit elle les a faites elle-même, soit des photos qu'elle cherche dans internet.
Le sujet qui lui tient spécialement à coeur c'est l'éphémère, la transformation des choses et des objets, le changement perpétuel qui se fait dans la nature selon la lumière, les saisons, la secheresse, l'humidité, etc. C'est pour souligner la matière périssable de la nature et de l'homme, qu'elle choisit quasiment toujours du papier comme support, un papier très mince et hyper-délicat qui se déchirent très vite (papier japonais). Elle peint maintenant en grand traits de pinceaux qui doivent rester visibles. (nouvelle série). Ce papier est presque transparent et donne une qualité spéciale à ces tableaux.
Son désir est de partager l'émotion qu'elle ressent devant la beauté de la nature et de la transmettre au spectateur.