Ce Requiem allemand, pour solistes, chœur et orchestre, monument de la musique chorale romantique, est une œuvre sacrée en sept parties, composée par Johannes Brahms en 1868.
Brahms rédige le livret de Ein deutsches Requiem en empruntant des extraits de l’Ancien et du Nouveau Testament, ainsi que des écrits apocryphes.
« Ein » indique la subjectivité du propos, « Deutsches » fait référence à la langue de la bible de Luther.
Brahms a confié à Karl-Martin Reinthaler, le chef d'orchestre de la cathédrale de Brême, qu'il aurait volontiers appelé cette œuvre « Requiem humain ».
Alors que la messe de requiem de la liturgie catholique commence avec la prière des morts « Seigneur, donnez-leur le repos éternel », Ein deutsches Requiem s'ouvre à l'inverse en mettant l'accent sur les vivants avec le texte « Bienheureux ceux qui sont dans l’affliction, car ils seront soulagés ». Une vision humaniste et sacrée visible tout au long de l'œuvre.