Le Dieu présupposé par l’édition protestante en 1924 est-il le même que l’actuel? Quelles ont été les incidences de la deuxième guerre mondiale, de Mai 68 et de la révolution numérique sur la théologie? Un éditeur comme Labor et Fides a-t-il encore de l’avenir à l’aube de son deuxième centenaire?
Telles sont quelques-unes des nombreuses questions abordées lors de cette soirée organisée à l’occasion du centenaire de Labor et Fides, principal éditeur protestant de langue française.
Cette table ronde réunira :
Valérie Aubourg, ethnologue et professeure de l’Université Catholique de Lyon. Elle est également membre associée du Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (CNRS-EPHE).
Pierre Gisel, Professeur honoraire de théologie et sciences des religions, Unil, qui a dirigé les éditions Labor et Fides entre 1976 et 1986 (directeur d’édition de l’Encyclopédie du protestantisme (Cerf/Labor et Fides, PUF/Labor et Fides), auteur d’une œuvre théologique d’envergure.
Philippe Gonzalez, Sociologue à la Faculté de sciences sociales et politiques, Unil, dont les travaux portent notamment sur les enjeux que soulève la présence des religions dans l’espace public.
Sarah Scholl, Professeure associée en Histoire du christianisme à l’Université de Genève, spécialiste des transformations du christianisme et des mutations de la culture religieuse au XIXe siècle (rites, morales, théologies).
Thomas Römer, spécialiste de l’Ancien Testament, auteur de nombreux ouvrages chez Labor et Fides et titulaire de la chaire «Milieux Bibliques» au Collège de France.

Modérateur : Gabriel de Montmollin, directeur du MIR.