Emiliano Gonzalez Toro ténor et direction artistique
Lauréat, entre autres, du Grand Prix Antoine Livio 2019 décerné par la Presse musicale internationale et de plusieurs Diapason d’Or, Emiliano Gonzalez Toro est ravi d'inviter le public genevois à son prochain programme.
Mari Eriksmoen Poppea
David Hansen Nerone
Alix Le Saux Ottavia
Lauranne Oliva Drusilla | Virtù
Emiliano Gonzalez Toro Lucano | Soldato | Liberto | Tribuno | Famigliare
Kacper Szelazek Ottone
Nicolas Brooymans Seneca
Anders Dahlin Nutrice | Soldato | Famigliare
Mathias Vidal Arnalta
Natalie Pérez Valetto | Amore
Mathilde Etienne Damigella | Fortuna
Pauline Sabatier Venere
Eugenio di Lieto Famigliare | Littore | Tribuno
Ensemble I Gemelli
Violaine Cochard clavecin et orgue
Marie-Domitille Murez harpe
Vincent Flückiger luth
Nacho Laguna théorbe
Annabelle Luis violoncelle
Robin Pharo viole de gambe
Louise Pierrard viole de gambe
Chloé Lucas contrebasse
Josué Melendez cornet et flûte
Lilli Pätzold cornet et flûte (deuxième)
Franciska Anna Hajdu violon
Csenge Orgován violon (deuxième)
Donné à Venise en 1643, Le Couronnement de Poppée est le premier opéra écrit sur la Rome antique, et le dernier composé par Monteverdi. L’Histoire y est traitée sous forme d’une comédie au vitriol, où une galerie de personnages peu recommandables forment une peinture acide des rapports humains, sur le modèle des satires antiques de Juvénal à Pétrone, en passant par Sénèque.
L’humour caustique règne dans cette Rome qui, bien qu’inspirée des Annales de Tacite, se situe sur un plan fantaisiste. La vertu y est tournée en dérision, les philosophes sont raillés, les empereurs se font tourner en bourrique, et tous cèdent in fine à leurs passions. Amor vincit omnia, nous dit Virgile. Ici, c’est surtout la drôlerie qui triomphe, dans un drame à l’efficacité redoutable, écrin parfait pour la musique sublime de Monteverdi.