Hanter pour capter, saisir, déchiffrer. L’écrivain fantôme écoute, observe, prend des notes et des photographies, à la volée. Comme tous les fantômes, il fait semblant de n’être pas là ; sa parole est rare.
Au cours d’une résidence d’écriture réalisée lors de la semaine du festival Fureur de lire, l’écrivain et metteur en scène Fabrice Melquiot suit 5 collégien.e.s dans leur quotidien.
L’écrivain devient le fantôme du collégien ou de la collégienne. Il reste à ses côtés, silencieux, comme une ombre, un spectre. Dans la cour de récréation, dans la salle de classe, au réfectoire ou au restaurant, il est là. Après les cours, il l’accompagne encore. De cet échange naîtra un livre-objet, par l’ensemble des acteur·trice·s impliqué·e·s.