Un vent de masculinisme souffle de plus en plus fort sur les sociétés occidentales. Il promeut des hommes cis virils, des femmes cis dominées, affirme que les gays ne sont pas des hommes, les lesbiennes de faux hommes et que les personnes trans n’existent pas. Amplifié par l’hyper-accessibilité des réseaux sociaux, cette vision binaire misogyne et lgbt-phobe répand sa violence, notamment auprès des plus jeunes.
Mais comment ces sociétés ont-elles construit ce masculin, érigé en valeur suprême ? À côté de cette exacerbation, quels autres types de masculin existent ?
Vecteur et fabrique de représentations, le 7e art détient sans doute une partie de réponse, car il expose des modèles de masculinités des plus stéréotypés aux plus divergents, même sous le regard de cinéastes queer.
À travers des exemples de personnages LGBTIQ+ dans des films allant du western à la comédie, en passant par le drame et le film de genre, cette table ronde analyse les images de virilité, de désirabilité, de masculinités féminines, de masculinités trans*, de travestissement, de drags queens, etc.