Simon Tanguy signe ici sa version de Inging, adaptation d’un concept imaginé en 2010 par la chorégraphe et interprète new-yorkaise Jeanine Durning.
Entre performance parlée et rêverie, méditation et psychothérapie, Inging repose sur une pratique obstinée du langage et une bougeotte incessante. Avec un art immodéré du passage du coq à l’âne et du dérapage (in)contrôlé, Simon Tanguy fait défiler les pensées telle une cascade de mots et d’associations d’idées. Ça parle, sans cesse, de partout : dans cette chorégraphie de l’esprit, danseur et public sont entraînés dans un voyage intime et touchant qui tente de capturer un présent qui est déjà du passé. Le Breton se livre à corps perdu dans la baston du moi, du ça et du surmoi et fait d’Inging une performance jubilatoire qui célèbre l’instant. Carpe diem !