Il y a de ça quelques saisons, elles avaient mis le plateau du Crève-Cœur sens dessus dessous avec leur Joli foutoir et une énergie « tsunamisante ». Elles, ce sont Nadège, Isabel et Sophie, trois noix de muscade et femmes-orchestres qui livrent des recettes toutes personnelles, ici sucrées-salées, là carrément plus épicées, car elles n’ont pas peur des mots !
Chanteuses, musiciennes et comédiennes, à la fois ou pas toujours en même temps, elles passent d’un instrument à l’autre, qu’il soit à vent ou à marteaux, à pistons ou à tuyaux. Elles sont duo, trio ou Solo, et s’emparent d’un répertoire haut en couleurs, et en genre. Les trois Muskatnuss ont leurs classiques indémodables comme Juliette, Higelin ou Nino Ferrer, qu’elles assaisonnent de succès d’ici, signés Phanee de Pool et Sophie Solo. Elles entonnent aussi des hymnes coups de poing avec Soviet Suprem, des reprises a capella du Quartet Buccal, et nous font découvrir les textes engagés de Michèle Bernard, une révélation.
La fin des haricots est peut-être pour bientôt, mais en attendant, comme le dit la chanson de Bourvil : « On doit chanter ce que l’on aime / exalter tout ce qui est beau ».
« Ce qui singularise surtout le tour de chant du trio, c’est son délicat parfum de soufre. (…) Irrésistible. » (La Tribune de Genève, Katia Berger).
Création, jeu, arrangements : Nadège Allaki, Isabel Maret, Sophie Solo
Mise en scène : Annik von Kaenel
Scénographie et décor : Eric Faugeron
Son : Elias Siddiqui
Lumières : Frédérique Jarabo
Coproduction : Cie Muskatnuss et Le Crève-Cœur
