Elle met ici à l’honneur la figure de l’ingénu, dans une création pour trois interprètes qui résonne comme une ode à l’irrationnel et à l’imprévisible. Dans des paysages improbables, deux danseurs et une danseuse aux costumes loufoques disent la joie, le plaisir simple, l’exaltation, l’exubérance et l’excès, portés par les rires d’un public conquis, complice.
À contre-courant d’une société où tout doit être pensé, réfléchi, pesé, Ayelen Parolin orchestre avec brio le désordre chorégraphique, met en scène le hasard et offre un rituel extravagant, à la limite de l’absurde. Abolissant les convenances idéologiques, esthétiques et politiques, elle offre un regard neuf sur la danse contemporaine.
Une plongée joyeuse dans l’irrationnel et l’imprévisible.