PROGRAMME
Gustav Mahler (1860-1911)
Zu Strassburg auf der Schanz (extrait de des Knaben Wunderhorn)
Robert Schumann (1810-1856)
Fünf Lieder op 40 (Hans Christian Andersen)
Hans Pfitzner (1869-1949)
Die stille Stadt op 29 4 (Richard Dehmel)
Francis Poulenc (1899-1963)
Calligrammes (Guillaume Apollinaire)
Hans Pfitzner
Hussens Kerker opus 32 1 (Konrad Ferdinand Meyer)
Alban Berg (1885-1935)
Vier Gesänge op 2 (Christian Friedrich Hebbel ; Alfred Monbert)
Hans Pfitzner
Abbitte opus 29 1 (Friedrich Hölderlin)
Gabriel Fauré (1845-1924)
l’Horizon chimérique (Jean de la Ville de Mirmont)
Hans Pfitzner
An den Mond op 18 (Wolfgang von Goethe)
Avec le soutien de
FONDATION VRM
Quelques mots sur Stéphane Degout:
Diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Lyon et membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Lyon, Stéphane Degout s’est très vite fait remarquer dans les principaux rôles du répertoire du baryton-noble, tels qu’Oreste (Iphigénie en Tauride) ou le Hamlet d’Ambroise Thomas ou le Pelléas de Claude Debussy. Plus récemment, toujours dans Pelléas et Mélisande, son Golaud signale la maturation de l’une des plus belles voix de baryton-basse de notre époque. On l’a aussi entendu dans de nouvelles compositions, comme Lessons in Love and Violence, une commande de la Royal Opera House Covent Garden de Londres et que George Benjamin composa spécialement pour sa voix. Connu pour sa grande sensibilité de la mélodie française et du lied allemand, Stéphane Degout a préparé pour ses débuts à Genève un programme qui joue à cloche-pied sur les deux rives du Rhin. Sur la berge germanophone, en terrain connu Schumann, Berg et Mahler mais aussi une intéressante incursion chez le bien moins connu et plus controversé, tant musicalement que politiquement, Hans Pfitzner. Contemporain presque exact de Richard Strauss, seul son grand opéra Palestrina (1917) est passé à la postérité, mais le charme délicat et mélancolique à la Hugo Wolf de ses mélodies mérite qu’on s’y attarde encore. Du côté français, Stéphane Degout évoquera le raffinement languissant de la Belle Époque avec Fauré et le cubisme musical des Calligrammes d’Apollinaire, habilement traduit en musique par Francis Poulenc.
«Nous, interprètes, devons aller vers cette pureté mélodique et ce respect du mot, de la phrase»
Stéphane Degout en interview pour France Culture