Dimanche 11 septembre de 10h à 14h
Parce que le temps libre c’est aussi le plaisir de le passer en famille ou entre amis, les paysannes du canton vous ont préparé un brunch du terroir, histoire de vous sustenter entre deux visites ou un tour de la place de Neuve en patin! Vous êtes plutôt du genre «à la der’»? Aucun problème, les paysannes proposent également café et pâtisseries à l’unité, ou bière et vin genevois pour les lève-tard. Les bénéfices de l’événement sont reversés en intégralité à l’UPFG.
Dimanche 11 septembre à 10h15, 14h15, 17h15 (durée 12 min)
Genève, escaliers du Grand Théâtre, place de Neuve
Projet de la Cie Anthrop axé sur le lien entre mouvement et architecture, «Scalarem» repense les escaliers dans une chorégraphie et une vidéo. Dans cette dernière, le concept du haïku - une forme poétique japonaise - est traduit en poèmes de danse interprétés par des solistes du parkour et de la danse urbaine. La vidéo (8 min) tourne en boucle de 9h à 18h.
Danseurs et danseuses de la Cie Anthrop (anthrop.ch)
Dimanche à 9h15, 13h15, 16h15 (durée 45 min)
Parcours en Vieille-Ville, départ et retour au Grand Théâtre
Tout public, enfants dès 5 ans - Maximum 15 personnes par groupe
Extension des haïkus, ce parcours est une invitation à expérimenter l'espace urbain de façon ludique, dans une mise en mouvement d’un mobilier parfois banalisé.
Sous la conduite de Melissa Ellberger et Romain Touron de la Cie Anthrop
En famille ou en flâneur, les portes vous sont grandes ouvertes. Le dimanche, le temps de passer le balai et la panosse, on aère le Grand-Théâtr: portes et fenêtres ouvertes, venez passer la tête dans l’entrebâillement cacophonique et dépoussiérer votre regard.
Plus grande structure artistique de Suisse romande, la scène de Neuve accueille des productions d’art lyrique et chorégraphique selon le modèle de stagione (saison) et non de répertoire – c’est-à-dire que le mot d’ordre est : créer. Dans le cadre des portes ouvertes, on vous convie à la présentation du Ballet et un sing-along du Chœur, ça vous dit?
Le Musée Rath a été édifié entre 1824 et 1826 pour abriter dans de meilleures conditions la collection de tableaux, d’estampes, de dessins et de sculptures d’après l’Antique gérée par la Société des Arts depuis la fin du 18e siècle.
Constituée initialement dans le but de fournir des modèles aux artistes et artisans pour leur travail, cette collection s’ouvre peu à peu aux amateurs, c’est-à-dire des non- professionnels.
On peut dès lors se demander ce que le public d’amateurs vient chercher au Musée Rath en dehors de son travail, en d’autres termes, durant son temps libre, d’autant plus à une époque où se développent les spectacles, les lieux de promenades, les associations de lecture, ainsi que le tourisme.
Que signifie le loisir dans une institution muséale au 19e siècle et quelle est l’offre proposée aux amateurs ? Ce public a-t-il été pris en compte dans la conception muséographique du bâtiment et quelles ont été les adaptations nécessaires pour l’accueillir?
D’abord ouvert uniquement le jeudi aux amateurs genevois durant les premières années de son existence et privilégiant ainsi les classes sociales aisées, le Musée Rath devient accessible le dimanche dès 1842 sur le souhait du Conseil municipal d’élargir le public aux classes laborieuses.
La visite du bâtiment permettra de mieux comprendre ces enjeux culturels.
Sous la conduite de Vincent Chenal, historien de l’art, en collaboration avec le Musée d’art et d’histoire
Infos événements sur inscription: https://www.journeesdupatrimoine.ch/detail_219
Maximum 20 personnes par visite, inscription, ponctualité demandée, car la porte arrière sera fermée une fois le groupe entré
Visite guidée, Samedi 10 à 9h, 11h, 14h, 16h et dimanche 11 à 9h, 11h, 14h (durée 1h30)
La visite est divisée en deux groupes afin de faciliter le déplacement.
Premier édifice de ce type construit en Suisse (1855- 1858), le conservatoire inaugure aussi le développement de nouveaux quartiers autour de la ville ancienne. Né d’un grand geste philanthropique du banquier mélomane Jean-François Bartholoni, et dessiné par l'architecte Jean-Baptiste Lesueur, le bâtiment est une composition articulant volumes et décor dans une grammaire néo-palladienne.
Au début du 20e siècle, des agrandissements ont été réalisés dans la continuité stylistique du bâtiment d’origine. Durant la deuxième partie du 20e siècle, le conservatoire subit une nouvelle série d’interventions intérieures afin d’en augmenter sa surface. La clarté du plan est peu à peu diluée et le caractère des espaces s’en retrouve altéré. Récemment, la nécessité de créer de nouveaux locaux et de restaurer l’édifice a entraîné une campagne de travaux.
Après trois ans de chantier, où la collaboration étroite entre autorités, architectes, ingénieurs et corps de métier a été l'élément clé, le conservatoire a retrouvé sa splendeur et son élégance néoclassique. Inauguré à l'automne 2021, les élèves musiciens découvrent émerveillés leur maison d'apprentissage rénovée et dotée d’équipements à la pointe du progrès. Une promenade dans ce lieu fascinant, entre traces du passé et touches de modernité permet de découvrir ce bijou de la place de Neuve.
Sous la conduite de Roberta Zaccara, architecte- conservatrice au service des monuments et des sites, et d’Antoine Muller, Stéphane Guex ou Santiago Deive, architectes, bureau GM Architectes Associés
Dimanche 11 à 10h, 11h, 12h, 13h, 14h, 15h, 16h (durée 15 min)
L’acoustique (et la vue!) sont idéales depuis la rampe de la Treille
En cas de mauvais temps, repli dans une salle du conservatoire.
La classe de cor d'harmonie du conservatoire, sensible à la tradition helvétique se produit régulièrement en ensemble de cors des Alpes.
Infos et incriptions: https://www.journeesdupatrimoine.ch/detail_221
Maximum 40 personnes par visite.