Robyn Orlin aime mettre en scène le mouvement. Essentiellement celui des corps, auquel elle intègre diverses formes artistiques comme la vidéo et les arts plastiques, pour donner un sens contemporain à sa chorégraphie. Ce n’est pas un hasard si le chemin de la danseuse de Johannesburg a rencontré celui de Camille, chanteuse qui explore depuis ses débuts l’aspect percussif de la musique et les liens entre les sons et l’expression corporelle. Après une première collaboration sur le spectacle Ilo Veyou en 2011, Robyn Orlin retrouve Camille pour mêler l’univers de cette dernière à celui de la chorale sud-africaine des Phuphuma Love Minus. Mais alors que les deux artistes étaient sur le point de partir pour l’Afrique du Sud pour poursuivre cette création, le monde a été frappé par le coronavirus. Pour l’interprète de Ta douleur, la pièce prendra donc finalement la forme d’un solo représentatif du processus créatif de ces derniers mois et dont La Bâtie aura l’exclusivité.