Après un long séjour à l’étranger, le héros retourne dans son pays, les valises pleines de cadeaux pour ses amis d’enfance dont Moukem. Sa mère, devenue aveugle, ne le reconnaît pas immédiatement. Elle lui apprend que Moukem a été lynché pour avoir volé des chaises en plastique.
Comment une ville peut-elle tuer ses propres enfants ? se demande-t-il. Sous le monoï de la veuve où, adolescent, il se rendait pour respirer l’odeur suave et entêtante des fleurs, un pélican l’invite à monter et lui confie une mission : trouver dans la ville de la beauté avant la fin de la nuit, sinon celle-ci sera détruite.
C’est que la ville est mue par le désir de posséder des marchandises, ce qui pousse les habitants à se manger les uns les autres. Parviendra-t-il à trouver la beauté avant le lever du jour ? La ville sera-t-elle sauvée de sa destruction annoncée ?
Dans cette odyssée poétique, Timba Bema postule que la beauté peut sauver le monde de l’autodestruction, en ce sens qu’elle rappelle aux hommes qu’ils possèdent une âme, un principe qui n’est pas régit par les lois de la nécessité.
Cette rencontre est suivie d’une séance dédicace à l’espace librairie au 2e étage du Commun.