Scherzando, agitato, an¬dante ma non troppo, quatre artistes en devenir parlent de ce qui les préoc¬cupe en continu : le sexe, la musique, l’amitié jusqu’au bout de la nuit.
Areski, Guilain, Victor et Adèle. L’un joue du violon, l’autre du basson, un troisième du trombone, la quatrième chante et joue du piano. Séverine Chavrier, à la fois metteuse en scène et musicienne, a tendu une oreille attentive et curieuse à leur musique autant qu’à leurs humeurs, à leurs espoirs, leurs inquiétudes, leurs joies et leurs douleurs. Et parce qu’elle aime multiplier les points de vue, la vidéo est présente avec l’utilisation des smartphones comme le prolongement de la main pour toute une génération. En échange, ils lui ont offert la fragilité de l’adolescence, l’énergie des débuts, l’ironie et l’intransigeance de la jeunesse.
Fruit d’une recherche en commun autour de la musique et de l’improvisation, cette création de la directrice de la Comédie de Genève restitue au plus près l’intensité de la construction du désir face à un monde ouvert à tous les possibles.