Dans son récent essai Des femmes et du style : Pour un feminist gaze, Azélie Fayolle entreprend une étude passionnante de la littérature féministe, dans laquelle on croise notamment Virginia Woolf, Virginie Despentes, Monique Wittig ou Léonora Miano.
« Bien que l’histoire littéraire et les programmes scolaires peinent encore à leur donner toute leur place, non seulement « des femmes écrivent, et sont (parfois) lues », mais les lecteurs sont aussi « en majorité des lectrices ». Ce n’est pourtant pas à une quelconque écriture féminine que s’intéresse Azélie Fayolle, chercheuse en littérature à l’Université libre de Bruxelles, dans Des femmes et du style. Refusant cet essentialisme, l’autrice cherche plutôt à repérer les caractéristiques d’une « écriture féministe », c’est-à-dire d’une écriture qui, parfois sans être directement politique, reste engagée dans un mouvement d’émancipation des femmes. » (extrait d’un article du Monde, 16.6.23)
Cette rencontre est suivie d’une séance dédicace à l’espace librairie au 2e étage du Commun.