Du souffle au cri, la vibration se tient sur le seuil de toute prétention au langage. Elle s’écoute comme un geste qui atteste le corps comme le lieu où il se produit. Une relation se noue autour de fréquences qui s’unissent en une seule matière, expirées, libérées, puis s’en retirent, inspirées, contenues. Le son possède le corps et l'espace en discontinuité, s’immisce dans leurs chairs, par le tremblement de leurs parois, s’y épuise, s’y repose, et y invite l’écoute de ce monde.
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Antoine Läng, voix