Le secteur associatif, comme tout secteur professionnel, est confronté à ce que l'on appelle des "risques psycho-sociaux".

De quoi s'agit-il ?

- un conflit de travail « ordinaire », lié à un désaccord avec un collègue ou supérieur (s’étendant parfois à une équipe, voire à toute l’association), qui dégénère peu à peu et semble sans issue ;

- une sensation de flou et d’impuissance par rapport à un cahier des charges inexistant ou imprécis et à une surcharge de travail chronique ;

- le sentiment d’être victime de harcèlement psychologique (mobbing) de la part d’une ou plusieurs personnes qui cherchent à vous nuire ;

- l’impression de se trouver dans un contexte de travail encourageant, voire légitimant le recours à des pratiques dégradantes, à la violence psychologique ou à des abus de pouvoir (l’association exerçant dans ce cas une véritable « emprise » sur l’ensemble des employés).

- de grandes difficultés à réaliser son travail face à des directives ne tenant pas compte de la réalité du quotidien et/ou mettant à mal l’autonomie nécessaire au bon déroulement des tâches.

- un sentiment de perte de sens et/ou l’impression de ne plus pouvoir offrir une prestation de qualité dans un contexte de non-reconnaissance de travail fourni et de dégradation des conditions de travail.

L'association, comme employeuse de salarié.e.es mais aussi de bénévoles, est tenue d’organiser le travail de sorte que l’intégrité physique et psychique des employé.e.s et des bénévoles soit garantie. Elle doit aussi veiller à préserver une ambiance de travail saine,fondée sur le respect mutuel.

A titre préventif, l'association est tenue de sensibiliser, informer et former son personnel, plus particulièrement les cadres, à la prise en compte des problèmes psychosociaux.

Elle doit exprimer clairement ce qui est toléré et ce qui ne l’est pas dans l’association, et prévoir un dispositif global de prévention des risques psychosociaux.