20h – classique
Ludwig van Beethoven Symphonie n°6, en fa majeur, op.68, « Pastorale »
Claude Debussy La Mer, trois esquisses symphoniques pour orchestre
Orchestre Consuelo
Victor Julien-Laferrière, direction
« Quel plaisir alors de pouvoir errer dans les bois, les forêts, parmi les arbres, les herbes, les rochers. Personne ne saurait aimer la campagne comme moi. Les forêts, les arbres, les rochers nous rendent en effet l’écho désiré. » (Beethoven, lettres, 1810). L’amour de Beethoven pour la nature est sans limites. C’est auprès d’elle qu’il retrouve le calme et le repos.
C’est auprès d’elle qu’il se sent le plus heureux et pleinement inspiré.
Contrairement à de nombreuses œuvres dont le titre n’est pas de Beethoven, la symphonie dite « Pastorale » doit directement son nom à son auteur. Dans son manuscrit, il l’intitule précisément : « Symphonie Pastorale, ou Souvenir de la vie rustique, plutôt émotion exprimée que peinture descriptive ». Œuvre unique, probablement la plus originale de ses neuf symphonies, elle comporte cinq mouvements et propose un véritable portrait musical de la nature. Beethoven fournit à chacune des parties un sous-titre afin de mieux guider son auditeur (chose rare chez ce compositeur) Éveil d’impressions agréables en arrivant à la campagne, Scène au bord du ruisseau, Joyeuse assemblée des paysans, Tonnerre – Orage, Chant pastoral – Sentiments joyeux et reconnaissants après l’orage. Mais il écrit aussi : « Laissons à l’auditeur le soin de s’orienter… Tout spectacle perd à vouloir être reproduit trop fidèlement dans une composition musicale… »
À chacun, donc, de s’abandonner à sa propre rêverie contemplative à l’écoute de cette grande et sublime échappée poétique… avant d’embarquer pour une tumultueuse traversée avec Debussy : « Vous ne savez peut-être pas que j’étais promis à la belle carrière de marin, et que seuls les hasards de l’existence m’ont fait bifurquer ». Si Debussy a toujours eu un attrait particulier pour la mer et l’océan, et que nombre de ses œuvres en sont le témoignage, c’est dans la magistrale fresque symphonique « La Mer » qu’on prend conscience de ce lien particulier. Entre 1903 et 1905, Claude Debus- sy connaît un grand bouleversement affectif : alors qu’il est marié, il tombe éperdument amoureux d’Emma Bardac, elle-même mariée.
En 1904, ils décident de s’enfuir ensemble sur l’île de Jersey. En 1905, les deux amants obtiennent chacun le divorce et quelques semaines plus tard, une petite fille naît de cette nouvelle union, Claude-Emma. Le même mois est créée La Mer (La Mère ?)…
Reflets dans l’eau, scintillements, jeux de vagues, tempêtes et déchainements, radeau de la méduse et possibilité d’une ile ?…
La Pastorale, La Mer : deux monuments, rendant grâce à notre terre-mère, interprétés par le jeune et talentueux Orchestre Consuelo sous la baguette de son génial chef Victor Julien-Laferrière.
A Plein tarif : 35.- Tarif réduit : 25.- Tarif jeune : 15.-
21h30 – jazz oriental
Nai Barghouti & Friends
Nai Barghouti chant
Khalil Khoury quanun
Tony Roe piano
Ruven Ruppik percussions
Diego Alva basse
Nai Bargouthi, chanteuse et flutiste palestinienne, traverse avec une aisance déconcertante les grands classiques de la musique populaire arabe, rendant hommage aux grandes dames que sont Fairouz et Oum Kalthoum. Forte de ce bagage, la talentueuse musicienne étudie également le jazz et maitrise non seulement le scat « traditionnel » sublimé par une autre grande dame : Ella Fitzgerald, mais pousse l’aventure encore un peu plus loin en appliquant ces techniques d’expression harmoniques sculptées sur des maquams arabes, qui sont un système de gammes, de motifs mélodiques et de normes d’ornementations complexes s’appuyant, entre autres, sur des modes utilisant des quarts de ton.
A Plein tarif : 35.- Tarif réduit : 25.- Tarif jeune : 15.-
23h – electro
La Colère
Marcelline, la Colère
Morgan, son
Artiste polymorphe multiprimée, et remarquée sur les scènes les plus trends de Suisse et d’Europe, La Colère a le don de ciseler des paysages avec de beaux reliefs. Adepte d’un rétro-futurisme électro-pop plein de synthétiseurs analogiques et de mélancolie rêveuse, elle décrit sa musique comme aquatique et balnéaire. Comme Debussy, La Colère est très attachée à la mer, et pratique le surf comme elle respire. Ses titres La Plage ou Eau Salée, nous font chavirer dans cet univers qui lui est cher. Ses textes, suaves, percutants, sensibles, oniriques, s’imbibent d’un vaste univers sonore original, groovy et audacieux.
B Plein tarif : 25.- Tarif réduit : 20.- Tarif jeune : 10.-
Renseignements :
Contact organisateurs (Les Athénéennes) :
[email protected]