Dans cette nouvelle pièce pour dix danseurs et danseuses, Lia Rodrigues explore les frontières, celles, réelles, qui séparent les individus, les groupes, les nations par des haies, des barrières, des murs comme celles, imaginaires, qui séparent la peur et l’espoir, le rêve et la réalité.
Démêlant et recomposant les lignes invisibles et visibles de ces frontières, brodant les seuils, les limites, les lisières, la chorégraphe brésilienne ouvre ces espaces transitoires et en révèle la violence autant qu’elle en révèle la puissance utopique de réinvention du monde.