Lectures publiques de Arabaiana, de Carmen Stephan et de Préface de L’Envers et l’Endroit, d’Albert Camus, suivi du Discours de son Prix Nobel de Littérature, Stockholm 1957.
Arabaiana, de Carmen Stephan à 18h00
Avec : Marie-Lorraine Kerr (adaptation)
L’autrice Carmen Stephan est une citoyenne du monde. Née en Bavière en 1974, elle manie avec virtuosité la langue allemande, vit à Genève et puise son souffle littéraire dans les paysages brésiliens. Son deuxième roman « Arabaiana » nous relate la véritable odyssée de quatre pêcheurs du Nordest brésilien. En 1941, Jacaré, Jerônimo, Mané Preto et Tatá parcourent plus de 2’000 kilomètres sur un radeau de fortune pour faire valoir leurs droits de citoyens auprès du président Vargas. L’illustre cinéaste Orson Welles s’empare alors de ce fait divers hors du commun pour la traduire en images. S’en suit une véritable saga à multiples rebondissements et non des moindres…
Préface de L’Envers et l’Endroit, d’Albert Camus à 19h30
Suivi du Discours de son Prix Nobel de Littérature, Stockholm 1957
Avec : Claude Vuillemin
Pourquoi lire la préface d’un ouvrage plutôt que son contenu ? Cette préface, c’est celle qu’Albert Camus écrit en 1958, à l’occasion de la réimpression de sa première œuvre, parue en 1937 : L’envers et l’endroit.
Dans cette préface, Camus expose les difficultés et les exigences de son métier d’écrivain d’une part, et d’autre part, cet homme, si décrié par l’intelligentsia de l’époque, revendique ses racines populaires et algériennes, sources à la foi de son art, de ses engagements et de ses prises de position. Il nous parle, en quelque sorte, de son apprentissage “du métier d’homme”.