Les mots ont un impact certain sur nos façons de voir le monde. Preuve en est, le sentiment provoqué n’est pas le même lorsque l’on parle de changement climatique, d’urgence climatique ou bien de crise climatique. Aujourd’hui, le vocabulaire de l’écologie ne cesse de se développer : capitalocène, solastalgie, flygskam, éco-anxiété, collapsologie, écocide, ces nouveaux mots montrent que notre langage doit se réinventer pour exprimer la question de notre rapport à l’environnement.
La littérature d’anticipation et la science-fiction ont investi depuis longtemps le terrain de l’écologie : elles ont imaginé une multitude de futurs possibles ou fantasmés, de la plus noire dystopie à l’utopie la plus verte et durable. Cette démarche est à présent nécessaire : produire de nouveaux imaginaires explorant de nouveaux rapports à la nature, mais aussi de nouvelles manières de vivre en collectivité. Les conséquences du changement climatique, de la perte de la biodiversité et des autres enjeux écologiques paraissent parfois trop éloignées dans le temps, dans l’espace ou trop inaccessibles pour nos cinq sens. Pourtant, les changements ont déjà commencé et les conséquences sont déjà là : il faut donc apprendre à se projeter dans l’avenir, à imaginer d’autres manières d’être au monde, et pour cela, l’écriture est un outil de création très puissant. Au moyen d’exercices et de jeux d’écriture, cet atelier abordera toutes ces grandes questions.
À la fin de l'atelier, si les participant-es le souhaitent, ils ou elles pourront partager leurs textes - anonymes ou pas - dans un recueil collectif qui sera accessible dans l'espace AGIR du Muséum.
L'atelier se déroulera le 4 juin, à l'espace AGIR au 2ème étagedu Muséum d'Histoire naturelle de Genève. Inscriptions obligatoires à l'adresse [[email protected]](mailto:[email protected])
Cet événement est réalisé par l'association Terragir, avec le soutien de la Ville de Genève. Il est proposé dans le cadre du festival OFF des Assises européennes de la transition énergétique.