A l’affiche de cette soirée :
Ancien technicien dentiste, Jacques Bonvin, valaisan pur sucre a quitté les gencives pour les planches, mais quelle guêpe l’a donc piqué ? Une envie de scène, de démonstration et d’échange amoureux, simplement. Nouvel humoriste assumant son troisième âge, il écrit et joue le drame si drôle de la vieillesse pour le raconter à toutes et tous, même et surtout aux jeunes. Un physique passe-partout, une dégaine d’agriculteur mal équarri mais un esprit d’une extraordinaire drôlerie. C’est une mayonnaise qui prend, et ne retombe pas au fond du bol. Et du bol, au fond, il en a eu : que du bonheur, partout, tout le temps et de plus en plus. Il s’amuse de lui et de ses contemporain-es, de l’amour en fuite et enfui. De tout. Avec tact. On ne l’aimera jamais assez car il est aimable dans tous les sens du terme.
Né à Genève en 1996, Thibaud Agoston a connu une enfance « standard », avant de se passionner pour l’impro dès l’âge de 13ans. «C’est là que j’ai tout appris. Et en l’occurrence avec des gens plus grands que moi. Donc j’ai eu beaucoup de retours d’adultes. Je me souviens surtout que je voulais déjà faire du seul-en-scène. Aujourd’hui, nous sommes beaucoup en Suisse romande à en faire et ce n’est pas plus mal. Pour ma part, j’ai aussi étudié deux ans au Cours Florent. Me frotter à un répertoire classique m’a fait du bien. Tout cela m’a conduit à 2019.» L’année d’avant, le jeune homme avait en effet gagné au festival Morges-sous-Rire et en 2019, il remportait l’un des prix de Mon premier Montreux. «Tout cela m’a ouvert la porte à plein de scènes et de salles. J’en faisais trop, même, et j’ai dû arrêter le Cours Florent.» En temps normal, le jeune homme fait entre cinq et six scènes par semaine, tous formats confondus. Impressionnant!
Aurélia Loriol, observatrice professionnelle du quotidien, a profité de ces 3000 heures de train pour (res) susciter sa passion pour l’écriture et la développer. Comédie, théâtre, impro, chant, et… humour.
Humoriste genevois d’origine bosniaque, Mehidin vit en Suisse depuis presque toujours. Créateur du KéMedy Club en 2015, il se produit en suisse romande et parfois en France. Son humour subtil et ses observations sur la vie quotidienne ont conquis le public francophone, faisant de lui une figure emblématique de la scène romande. En dehors de la scène, Mehidin utilise son talent pour aborder des questions sociales, laissant ainsi une empreinte significative dans le monde de la comédie suisse.
Commençant le stand-up à Barcelone il y a un an, Michel Lavorel n’a cessé de fouler les scènes locales. Son style, un mélange d’humour noir et d’autodérision, lui permet d’aborder des sujets parfois tabous tout en se moquant de ses propres travers. Chaque spectacle est pour lui une occasion de partager des moments authentiques avec le public, de rire de tout, même des choses les plus sombres.