Ça serait une sorte de célébration fantasque autour des mots d’écrivain-e-s. De ceux qui percent le vertige et la grisaille de notre époque et nous tirent un sourire, un soupir de bonheur ou un éclat de rire.
Ça serait un truc sans prétention, une réunion hasardeuse qui emprunterait ses codes à l’univers radiophonique et aux émissions littéraires, où on lirait en musique des extraits de romans et on passerait du coq à l’âne avec peut-être une chanson ou deux au milieu pour que ça résonne.
Ça serait deux gus avec des livres et deux trois autres choses essentielles, qui s’amuseraient à essayer quelque chose de futile. Ou l’inverse.
Ça serait une tentative d’hommage maladroite à ces plumes qui hissent la politesse du désespoir au rang d’art majeur, et qui parfois, avec leurs mots, nous aident à guérir de tous les maux.
Le spectacle emprunte aux codes des émissions littéraires radiophoniques pour mettre en scène des extraits de romans contemporains de Fabrice Caro, Adeline Dieudonné, Thomas Vinaux, Jacky Schwartzmann, Arnaud Leguilcher, Paolo Sorrentino et Mathieu Duperrex.