Artistes invité.e.x.s: Jessica Aszodi (AU, 1986, basée à Berlin), Laurent Bruttin (CH, 1977, basé à Berlin), Contrechamps (ensemble basé à Genève, quintet de cordes avec Martina Brodbeck, Hans Egidi, Rada Hadjikostova, Maximilian Haft, Noëlle Reymond), Billy Demiguel (CH, 1992, basée à Lausanne), Ariel Garcia (CH, 1977, basé à Lausanne), Olga Kokcharova (RU/CH, 1985, basée à Genève), Francisco Meirino (CH, 1975, basé à Lausanne),
Serge Teuscher (CH, 1982, basé à Lausanne)
Équipe de conception In Pulse : Anne Rochat (performer), Laurent Bruttin (compositeur), Raphael Raccuia (musicien), Daniel Zea (musicien), Skander Mensi (neuroscientifique et ingénieur), Pierre-Yves Borgeaud (cinéaste et vidéaste), Rachel Morend (artiste)
Coproduction Association Fargue Lausanne, Arta Sperto / KorSonoR Genève, Flux Laboratory Genève, Arsenic Lausanne
Ve 30.09 Jessica Aszodi / Sa 01.10 Francisco Meirino / Ve 06.10 Serge Teuscher / Sa 07.10 Laurent Bruttin / Ve 13.10 Billy Demiguel / Sa 14.10 + Di 15.10 Contrechamps (Martina Brodbeck, Hans Egidi, Rada Hadjikostova, Maximilian Haft, Noëlle Reymond) / Ve 20.10 Olga Kockarova / Sa 21.10 Ariel Garcia
La pratique artistique d’Anne Rochat est centrée sur son propre corps, avec lequel elle expérimente l’endurance,
la résistance, les limites, essentiellement par la performance. Qu’elle arrache la moquette du Musée Jenish à Vevey avec ses dents, qu’elle arpente en plein soleil le Salar de Uyuni en Bolivie, qu’elle traverse à la nage le Lac de Joux de nuit,
ou que, sous l’eau dans le Léman, elle partage avec son frère une seule source d’air pendant deux heures, elle fait preuve d’un engagement radical où l’esprit prend le dessus sur la souffrance ou la douleur.
In Pulse invite le public à expérimenter une performance immersive et interactive articulée autour des battements du cœur de chacun.e, captés sur les corps, transformés par un dispositif technologique et de composition, amplifiés et diffusés dans l’espace. Cette œuvre sonore organique polyrythmique peut être perçue comme un clin d’œil au Poème symphonique pour 100 métronomes (1962) de György Ligeti. Le rituel collectif qui est proposé dans la quasi obscurité offre une situation singu- lière de vivre ensemble, d’écoute active des battements de son propre cœur et de celui des personnes présentes, créant une sorte de symphonie organique d’une rare intensité. Des musiciens invités viendront se saisir de cette matière sonore pour proposer des séquences live uniques.