Après l’exposition consacrée au kabuki en 2014, le MAH poursuit l’exploration de son fonds d’estampes japonaises à travers une centaine de ses surimono. Dans sa traduction littérale, surimono signifie œuvre imprimée et désigne des feuilles luxueusement travaillées et offertes lors de réunions, de fêtes, ou destinées à marquer une grande occasion. Leur faible tirage ainsi que leur somptueuse technique d’impression en font des objets particulièrement précieux. Le MAH a la chance de posséder un fonds riche en pièces de grand format produites à Kyoto et Osaka, qui a pour spécificité d’être lié au monde des arts vivants (théâtre kabuki, bun-raku, joueurs de shamisen, etc.). L’exposition Surimono donne ainsi à voir la complexité culturelle japonaise à travers la poésie, la calligraphie mais aussi la représentation de célébrations, les saisons... Parmi les thèmes abordés, celui des geishas est tout particulièrement mis en valeur.