Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a été l’un des tous premiers témoins occidentaux des destructions humaines et physiques provoquées par la bombe atomique à Hiroshima. L’action médicale entreprise alors par le célèbre délégué Marcel Junod lui a valu la reconnaissance officielle de la ville martyre. Très vite, le CICR a agi pour que l’interdiction de l’arme nucléaire intègre le droit international humanitaire.
Pour cette conférence sous forme dialoguée, le vice-président du CICR Gilles Carbonnier revient sur les défis que posent les armes atomiques, à la lumière notamment de l’actualité géopolitique contemporaine. De son côté, l’historien auprès du CICR Daniel Palmieri retrace l’épisode passionnant du lien précoce noué entre la bombe et le CICR dès 1945.